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En été, Treizour autrement…

Avant l’été, Treizour Amis du Port-musée bosse…

Au lunch, Laurent à la billig…

Puis reprise des animations de l’été sur les estacades: godille et pop pop

Quelques navigations…

La yole de Ness Morvran dans le port du Rosmeur
A l’initiative de Henri, Telenn et Joséphine naviguent de conserve…
Volonté au Tinduff
Cabannage de Joséphine…
Thérèse et Telenn mor, en régate…
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Le bulletin de Treizour n°60

Le bulletin de Treizour de novembre 2022 (n°60) est sorti !

Pour le télécharger en PDF, cliquez sur l’image :

Si vous préférez le lire avec 2 pages cote à cote, cliquez sur cette autre image :

Bonne lecture !

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Des plans de forme pour le canot

Ces plans sont le résultat d’une réflexion de l’architecte, spécialiste des bateaux traditionnels. Il a cherché à répondre aux attentes des membres de Treizour mais aussi de tenter d’obtenir des plans fidèles à ce type de petits canots « à tout faire », construits en série dans les années 1890. Ils ont aujourd’hui disparu, n’ayant pas fait l’objet de reconstitution. Tout cela sans chercher à réaliser un travail purement historique : nous aurons un outillage électrique et le dessin des plans s’est fait avec l’ordinateur ! Il fallait en priorité que ce canot soit maniable par un équipage de jeunes de 13-14 ans, encadré d’un adulte, et ce, autant à la voile qu’à l’aviron ou à la godille. Un bateau creux, rustique, destiné à la formation, et prévu pour une construction en bois massif.

Un canot sur la grève, à Audierne. Les bateaux de ce type, gréé en chaloupe, avec une misaine et un taillevent, étaient produits en série dans le Finistère, à la fin du XIXe siècle. Crédits: Collection particulière

Aucun plan n’existe de ces canots

Une fois ce cahier des charges étudié, le choix de Petit Bazile, canot à misaine et taillevent (respectivement voile à l’avant et au centre du bateau) comme base pour les plans a paru ainsi évident. La taille et le déplacement de Petit Bazile (poids du volume d’eau déplacé par l’immersion de la coque dans l’eau) permet en effet facilement d’en faire un bateau adapté à la formation pour Treizour. C’est aussi parce que c’est l’un des seuls canots de l’époque dont il existe des dessins exploitables, réalisés par le maquettiste Claude Maho, pour tracer des plans précis.

Les photographies ainsi que la documentation à propos de ces canots regroupées dans Ar Vag ont par ailleurs servi à une étude des formes de ce qui se faisait à la fin du XIXe siècle, mais aucun plan ne nous est resté. Les charpentiers de marine de l’époque se transmettaient le savoir-faire d’une génération à l’autre, non pas à partir de plans, mais grâce à des modèles représentant les formes de la coque, des gabarits (patron en bois, en vraie grandeur servant à construire les pièces de la charpente transversale notamment). Les bateaux évoluaient donc en permanence, afin à la fois d’améliorer leurs performances – le but n’étant pas, à l’époque, de créer une pièce unique, mais bien un outil de travail efficace.

Quiberon (Morbihan). Port-Maria, vers 1900. Le canot de ce type ne naviguaitpas exclusivement en Finistère. Crédits : Coll. Ar Vag

Du dessin aux plans

À partir des dessins de Petit Bazile, François Vivier a donc transposé telles quelles les formes du bateau dans son logiciel d’architecture navale. Sur ces plans, on indique également la ligne de flottaison du navire « lège », c’est-à-dire sans charge. Remarquant que le bateau paraissait très enfoncé dans l’eau – le dessin de Claude Maho représentait sans doute le bateau chargé – François Vivier a « relevé » le bateau au-dessus de l’eau de dix centimètres pour obtenir un déplacement moins important, sans doute plus proche de la réalité.

Les autres modifications effectuées répondaient au cahier des charges : franc-bord (partie de la coque au-dessus de l’eau) relevé de deux centimètres – les changements paraissent infimes, mais même le plus petit détail peut faire une différence ! Et n’oublions pas que la coque a déjà été relevée de dix centimètres –, un avant plus défendu, plus haut, une largeur plus importante, et un peu plus de tirant d’eau (de 0,98 mètre).

Un canot très « style du chantier Camus de la fin du XIXe

Remarquons aussi une tonture faible, mais élégante, ainsi qu’un brion plus prononcé (le brion est la partie qui lie l’étrave et la quille), afin d’être « plus proche du style des bateaux du chantier Camus de la fin du XIXe siècle, précise Bernard Cadoret, co-auteur de Ar Vag, lors des échanges avec François Vivier sur les plans de forme. Ainsi le bateau aura une « gueule » bien à lui. Peut-être pourrait-on tendre aussi un peu les lignes pour faciliter la marche à l’aviron ? » C’est chose faite : les fonds sont plus plats, l’idée étant de permettre au canot de pouvoir marcher grâce à quatre avirons, également dans des régions où le vent est peu régulier.

La première réplique sera achevée à Douarnenez, mais c’est un bateau qui n’est pas propre aux côtes du Finistère : la diffusion et le droit d’utilisation des plans de François Vivier devraient permettre à toute personne le souhaitant, le long de toutes les côtes de France et au-delà, de construire leurs canots. C’est aussi dans cet esprit que le canot ne dépassera pas 7 mètres, la limite autorisée pour les constructions amateur. Et la largeur de 2,52 mètres permet de transporter le bateau par la route sans entrer dans la catégorie des convois exceptionnels.
C’est donc un bateau plus stable, plus sécurisant, grâce au franc-bord relevé, donc très adapté à la formation, que nous obtenons ! Il pourra accueillir au maximum six adultes ou huit jeunes accompagnés d’un adulte – et ne pourra naviguer qu’avec au minimum deux personnes.

Ces plans vont permettre dans un premier temps de découper les gabarits qui nous permettront de commander le bois pour les membrures (structure transversale du canot). L’architecte travaille actuellement sur le dessin du gréement et de la charpente.

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1ère réunion de travail

photo: Serge Hilbert

Devant une salle comble, enthousiaste et curieuse, Jacques van Geen a présenté le projet dans ses grandes lignes, décrit les avancées encourageantes du financement du chantier, annoncé quelques dates clés et posé les premières bases de l’organisation du travail à venir.

Un très bon début

Le financement du projet a connu un bon démarrage: partenariat noué avec Temps Fête et financement participatif (la barre des 5000€ de dons vient d’être franchie). De quoi démarrer le chantier (l’architecte est déjà au travail) et donner de la crédibilité au projet lors de nos prochaines demandes de subventions et de mécénat.

Quelques dates clés

Coïncidence, l’architecte François Vivier venait de nous faire parvenir, quelques heures plus tôt, les premières ébauches en 3D de son travail en cours sur les plans du canot. Celles-ci sont passées de main en main dans la salle, nous en publierons quelques pages sur ce site prochainement.

Il a été rappelé que François Vivier avait donné son accord pour que les plans soient rendus publics, afin de garantir un des objectifs essentiels de notre projet: que D21 soit le premier canot d’une longue série, que d’autres unités puissent être construites par tous ceux qui le souhaitent (chantiers professionnels, municipalités, associations, particuliers…).

Une fois les plans définitifs livrés, et la première commande de bois emmagasinée, le travail de charpente commencera dans le hangar de Treizour. Objectif: réaliser la structure axiale (quille, étrave, étambot) et transversale (membrures) pour la présenter à Temps Fête du 15 au 20 juillet sur le port du Rosmeur, dans le cadre des animations que nous réaliserons pour les fêtes maritimes.

Ensuite la charpente reviendra au hangar de Treizour pour la suite des travaux, avec un objectif de mise à l’eau fixé au 15 septembre 2021.

Mais avant tout, et cela commence maintenant, il faut terminer les travaux sur nos trois yoles afin de libérer le hangar pour le travail de charpente sur D21.

photo: Serge Hilbert

Cadre de travail

Les bases du cadre de travail pour les prochains mois ont été posées, en précisant bien que celles-ci seront probablement amenées à être ajustées au fur et à mesure, en fonction de la réalité du terrain et du bon sens collectif.

Le chantier va s’organiser autour de plusieurs pôles:

  • Charpente
  • Voilerie
  • Recherche de financements
  • Communication (interne et externe)

Chacun pourra participer dans le domaine qu’il souhaite, en fonction de ses compétences et de ses envies.

Le projet a besoin de ses quatre jambes pour avancer, et elles doivent fonctionner de concert. Il a donc été fortement conseillé à chacun de s’investir dans au moins deux de ces pôles.

En ce qui concerne la charpente, le travail sera encadré par deux charpentiers professionnels et se déroulera sur trois journées de travail hebdomadaires (vendredi, samedi, dimanche), avec quelques semaines continues cet été. Des binômes seront mis en place pour permettre aux plus aguerris d’accompagner les novices.

Nos amis et voisins de Skellig étaient présents à la réunion. Ils nous ont longuement fait part de leur expérience (10 ans de chantier !), des nombreux écueils à éviter pour mener à bien en tel projet, et aussi de la joie que procure une telle aventure collective. Nul doute que leur soutien et leurs conseils (en plus des machines qu’ils mettent à notre disposition) nous seront d’une grande utilité dans les mois qui viennent.

Des voiles cousues main

Enfin, un nouveau partenaire s’est fait connaître lors de cette réunion: la toute jeune association Aiguilles sous Roche, créée à Douarnenez dans le but de récolter et transmettre les savoirs et pratiques traditionnels en matière de voilerie, sellerie et matelotage.

Leur proposition est de réaliser les voiles à l’ancienne, c’est à dire cousues à la main. Cela donnera lieu à des ateliers de formation, des ateliers de production, ainsi que des animations publiques (et pourquoi pas lors de Temps Fête?).

Plus de détails très prochainement sur ces pages…

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Le CA de Treizour approuve le projet à l’unanimité

Dès le lendemain de la présentation du projet de canot D21, la presse s’en faisait écho et les appels des autres associations désireuses de s’associer au projet commençaient d’affluer. Notre équipe s’est consacrée à affiner le projet, le budget et le calendrier, et à évaluer les compétences auxquelles on pourrait faire appel. C’est ainsi qu’un projet dûment structuré (même si il est appelé à être affiné dans les temps qui viennent) a pu être présenté au long d’un long et passionnant Conseil d’Administration. Les administrateurs de Treizour ont approuvé le projet à l’unanimité. C’est parti !

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Présentation du projet à l’AG de Treizour

À l’assemblée générale annuelle de l’association Treizour, le 16 novembre, à Douarnenez, nous avons présenté pour la première fois la réflexion engagée autour d’un projet de construction d’un nouveau canot de 7 mètres… Excellente et très encourageante réception ! Nous avons pu présenter une grande affiche avec des dessins de Claude Maho, représentant un canot lancé au chantier Camus en 1895, tout à fait représentatif de ce que pourrait être le bateau à venir.

Affiche Claude Maho
Affiche avec les dessins de Claude Maho, présentée lors de l’Assemblée Générale