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An Eostig navigue !

Le 14 septembre 2023, il avait été dit : An Eostig naviguera ! Et le mardi 20 février 2024, An Eostig a fait sa sortie inaugurale avec l’équipe technique du musée, comme équipage et quelques treizouriens…

Laurent Perhérin à la manœuvre sur une prame pour passer le môle du Birou et pour analyser le comportement de la chaloupe sous voiles.

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Retour de rade

Après sa participation à Fest Ar Mor au Tinduff le 16 septembre, Joséphine est rentrée à Douarnenez. Elle commence à bien connaitre le chemin et trace sa route, malgré le vent timide, les brumes soudaines et les orages au loin. Une belle navigation du lever du jour au coucher du soleil, 14 heures où l’on a pu profiter d’une belle journée de fin d’été…

Extrait du livre de bord :

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Nicolas et Joséphine sont en rade…

Comme prévu, Joséphine est partie en croisière avec des équipages capables d’assumer la vie relativement spartiate à bord… Cf: l’article de Maud sur les premières navigations dans le bulletin N° 60…

« …La vie à bord demeure très spartiate (cabanage sous les tauds, cuisine au réchaud, couchage à même le plancher, stockage des affaires sur le pont, aisances naturelles par dessus bord, promiscuité de chaque instant, etc) mais avec un peu d’organisation et de familiarité avec ses co-équipier.è.s , elle est extrêmement dépaysante et plaisante !… »

Récit de Nicolas

Objectif: aller faire une croisière en rade de Brest. 

L’équipage s’active à bord pour habiller Joséphine de sa nouvelle garde-robe: les nouvelles voiles fabriquées par Simon et le foc que Julie a cousu au salon de Munich propulsent notre embarcation vers le cap de la chèvre. 

L’équipage: ma famille et celle de mon frère Olivier, grand maître fumeur de poisson pour Treizour. Donc 4 adultes et 4 enfants. On devrait se tenir au chaud pour la nuit.

Nous avons commencé par retrouver Maud sur Thérèse à Camaret après un record de 6h30 de Douarnenez à Camaret en passant au travers des tas de pois. 5 nds de moyenne. Joséphine est impressionnante. Le lendemain la rade de Brest nous ouvre ses portes. Roscanvel, le Fret, le sillon des anglais, le Tinduff et L’Auberlac’h. Des mouillages magnifiques qui malgré une pluie quotidienne nous ont apporté beaucoup de plaisir.

On retient de cette croisière un passage du goulet en mode rase-cailloux contre le courant, un orage dantesque et une pluie diluvienne après l’ile longue, des sacs de couchage presque secs…

5kgs de cèpes dans les bois de Landévennec…

Et les sourires des enfants trempés malgré les cirés Cotten et sautant avec Joséphine dans 1m de clapot et 25nds de vent au près serré. Une arrivée dans le sillon de L’Auberlac’h demandant une belle énergie… 

Joséphine est donc pour l’instant en rade de Brest derrière le sillon de L’Auberlac’h. Je suis en train de définir un programme de navigation. Si vous souhaitez naviguer en rade de Brest n’hésitez pas à me contacter.

Nicolas (Choco)…

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Chantier Événement Navigation Treizour

En été, Treizour autrement…

Avant l’été, Treizour Amis du Port-musée bosse…

Au lunch, Laurent à la billig…

Puis reprise des animations de l’été sur les estacades: godille et pop pop

Quelques navigations…

La yole de Ness Morvran dans le port du Rosmeur
A l’initiative de Henri, Telenn et Joséphine naviguent de conserve…
Volonté au Tinduff
Cabannage de Joséphine…
Thérèse et Telenn mor, en régate…
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Croisière Aventure Joséphine

« Récit exquis », de Maud, Julie, Cécile et Benjamin écrit le 31 mai 2023 à 20h02, au Chamouette à Tréboul, en débarquant…

Le lundi 29 mai, départ de la place au ponton de Michel Philippe, chargement fluide, départ sous voiles moins fluide, de nombreux moteurs et après ce départ folklorique, on part à l’aventure avec une destination hors baie. Le vent ne cesse de monter jusqu’à qu’on décide d’allumer la VHF annonçant un BMS (Bulletin Météorologique Spécial) : avis de grand frais force 7, qui nous pousse à faire demi-tour, misaine seule (tous ris pris) !

Après quelques débats, le retour en baie s’impose. Mais où s’abriter : Morgat ? Douarnenez ? L’ile de l’Aber ? Après quelques menus calculs de vents, de miles, de marée et de jours ; retour chez Michel Philippe ? et non ! Au ponton visiteurs de… Douarnenez !! Déçu.e.s, sensation de tourner en rond ? 10h30 plus tard, chacun.e dans son lit ; demain, l’air de rien, on repart pour de nouvelles aventures. A quoi s’attendre ?

On fait un beau départ du quai, on relève le casier…vide, et on s’avance vers le nord-ouest. On s’approche de l’autre côté de la baie, là où les falaises renferment d’incroyables grottes, jusqu’à élire un lieu paradisiaque pour déguster notre pique-nique : Les Caraïbes. Si chouette parenthèse entre visite des grottes, baignade et au calme du vent qui nous étonne.

On repart pour un mouillage sous le vent de l’ile de l’Aber sensé nous abriter. Trop de vent, on repart pour un nouveau mouillage plus sûr, entre Morgat et Trébéron. 22heures,  l’annexe et Maud déposent la dormeuse terrienne sur la plage. Dormir dans un champ d’herbes hautes en tente, pendant que les autres se bercent des flots : chacun.e ses préférences ! Le vent nous réunit au matin, même heure, même endroit ; bacon, œufs, oranges, pain maison, beurre, confiture

Morgat en vue, on y fonce en ligne droite – trop droit car on ne passe pas entre la bouée et la petite annexe…petite relance et Cécile nous amène parfaitement à quai pour débarquer Julie. Après avoir perdu une super équipière-cheffe de bord-navigatrice  (selon jour et rôle tournants), nous repartons au près pour nous faufiler entre les rochers des Verres. Cap sur le Coulinec où l’on récupère notre casier posé lundi sur une belle manœuvre  à la cape négociée au jugé…Un  tourteau et quelques étrilles, puis on repose le casier et on repart.

Route port par le Guet ! Arrivée tranquille, accueillies par Julie. Rangement, débarrassage, enlever et remettre le mât pour rendre le réflecteur radar : pas si compliqué. Et hop, Chamouette : « cadavre exquis » et au lit !

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Volonté dans le Golfe

Le récit de Pierre-Yves

Partis de Douarnenez le matin, nous sommes arrivés le samedi 13 mai et après la mise à l’eau et un échauffement pour rejoindre le mouillage à port Anna, nous avons navigué les 7 jours suivants ! 20 équipiers ont participé aux navigations

Dimanche 14 mai nous avons navigué vers Vannes avec la yole belge Zenneke.

Le lendemain direction l’entrée du Golfe et Port-Navalo pour la petite parade.

Mardi nous avons rejoint l’ile d’Arz pour le pique-nique avec toutes les flottilles.

Mercredi après-midi nous avons vécu un départ homérique du Logeo ; 1 heure à la voile et aux avirons pour ne pas reculer, une portière et 2 avirons cassés … et réparés pour 23h30 le soir même par nos yoleurs – bricoleurs 

Jeudi et vendredi place aux épreuves proposées à la quinzaine de yoles de Bantry (mille à l’aviron, régate, slalom sans safran …) VOLONTE remporte le classement général 🥇 talonnée par la yole Jem’Var de Toulon.

Enfin nous participons le samedi à une 1/2 grande parade. En effet l’organisation a décidé de faire partir les yoles de l’Île aux Moines et non de Port-Navalo. Cette grande parade est moins spectaculaire que celle de 2019 ; nous nous rattraperons dans 2 ans. Le soir nous retrouvons Joséphine et son équipage à port Anna

Un site exceptionnel et un super équipage : c’était génial !

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Joséphine en route pour le Golfe

Le récit de marie : Douarnenez – Doëlan

Départ le samedi 1er mai. Un peu de vent (inespéré!) et aussi du soleil (inespéré lui aussi!)…

Les grottes de la côte sud de la presqu’île de Crozon toujours aussi magnifiques, et Choco qui pêche dans le Trouz Yar…

Passage du Trouz Yar * sans brume, ou presque (ouf!)

* Pour les néophytes: La passe du Trouz Yar est ce gros paquet de cailloux qui montre toujours quatre sommets hors de l’eau, à mi-distance de la Pointe du Raz et du phare de la Vieille et où seuls les marins aguerris osent se risquer.

Vie à bord : application des leçons de nav’ au clair de lune…et tambouille…

Borloked…!!!

Oui oui, Joséphine va bien! Nous avons eu à peu près toutes les météos possibles pour finalement arriver à Doëlan lundi après-midi et passer le relais à Henri et son équipage!…

Arrivée à Doëlan, comment un si petit bateau peut-il contenir autant de choses et comment peut-on en étaler autant sur le quai !?…

Marie

Le récit de Henri : Doëlan – Port-Louis

Dilo et moi avons retrouvé Joséphine à quai à Doëlan le lundi soir. L’équipage sortant était sur le quai avec tout son barda, et après quelques échanges chaleureux et instructifs, il est rentré à Douarn dans le fourgon qui nous avait emmenés.

Le mardi, tentative vers l’Ile de Groix : beau temps, vent faible de Sud Est, pile dans le nez ! à 17h, après plusieurs virements de bord – gambeyages, parcouru quelques milles et péché 2 maquereaux, nous abandonnons Groix et faisons demi tour vers Doëlan. Le vent nous abandonnera en fin de journée et c’est à la godille que nous attendrons le port vers 23h 

Joséphine, avec son taud tout neuf, dans le port de Doëlan(les 2 bouées rouges sur la photo sont pour les visiteurs, Joséphine est amarrée à la troisième).

Mercredi, vent encore de SE, mais 16-20 nœuds. Nous restons visiter Doëla rive gauche et droite. Antoine nous rejoindra dans l’après-midi.

Jeudi, vent de SSW 15-20 n : c’est mieux, au près toujours, mais presque sur un bord. Premier départ à 9h, mais nous n’arrivons pas à atteindre la bouée d’entrée du port ! Retour au corps mort, Nous repartirons à 10h, remorqué par un plaisancier compréhensif. Ouf ! Un grand bord de près musclé (avec un équipage de 3, mieux vaut éviter de se retrouver à 2 sous le vent pour étarquer une drisse ou border une écoute …) et nous atteindrons Port Tudy à Groix salué par de violentes rafales sous Changement d’ambiance dans le port, mais bonne nuit encore sous le nouveau taud. Nous avons retrouvé l’équipe d’Alternav que nous avions rencontré le WE précédent à Lampaul Plouarzel  (université de la godille)

Vendredi, vent SSW 15-20n : c’est vent arrière sous misaine seule que nous nous glisserons entre les cargos au mouillage, passerons le chenal d’entrée de Lorient et la citadelle,  pour s’amarrer à un catway dans Port Louis, réservé aux bateaux de plus de 13m, oups !!! on se déplacera après le déjeuner …

Retour vers Douarn en bateau-bus – bus – train – car.

Dimanche, Paulo et son équipage doivent prendre en main Joséphine pour l’emmener à Belle Ile …

Henri

Le récit de Paulo : Port-Louis – La Trinité-sur-mer

Nous souhaitions faire suite au récit de la croisière d’Henri et de son équipage sur Joséphine.
Nous avons donc récupéré le canot à Port-Louis. Après une sortie du chenal de Lorient aux avirons, le vent s’est mis à souffler du Nord-Ouest de façon progressive atteignant parfois force 3. Nos voiles ouvertes aux vents portant, nous dégustions à présent les gros bouillons de soleil du grand Sud — cap sur Belle-Île-en-Mer et son micro-climat. Après 25 miles de bonheur, nous arrivons au Port de Sauzon avec la montante et sous un soleil toujours radieux. Joséphine y passera la nuit, altière au milieu des croiseurs en plastiques et des équipages en dérades. Un bain de mer et nous voilà sur les « ribins » insulaires, guidés par un ami du cru. La suite appartient aux bon souvenir de l’équipage.

Le lendemain, le soleil à disparu, mais le vent souffle avantageusement du Sud-Ouest. Il nous emmènera jusqu’à la Trinité-Sur-Mer. Le passage de la Teignouse nous obligeait à passer à la renverse de flot établi à 13h. Bien que tenté de shunter le chenal principal, nous suivîmes le balisage — sans encombre.

Ayant raté notre prise de coffre dans la rivière du Crac’h, une vedette de la capitainerie nous remorqua gentiment à notre bouée. La leçon : ne jamais hésiter à solliciter de l’assistance —canal 9 ou prière au Dieu Yamaha pour lever la brise diesel.

Sur toute la route, la popularité du bateau et la ferveur des navigants à son endroit renouvellent notre plaisir et notre engagement à condition que de faire fi des photos intempestives prises à notre insu.


Etre adhérent de Treizour, c’est avoir l’opportunité de goûter à ce mode de navigation. Nous n’avons néanmoins pas dormi à bord. Mais nous arrangerons ça rapidement, j’en suis sûr — en baie, en rade, ailleurs…

S’agissant des doutes exprimés par Léna, les appréhensions naturelles relatives à ce mode de navigation peuvent nourrir un surcroît de sécurité et soutenir davantage l’attention portée à l’évolution du vent des courants etc. Ce qui est sûr c’est qu’elles ne doivent pas empêcher les amateurs éclairés comme nous d’appareiller. Sous la houlette de LA Pencalet, pas de pudeur de quartier-maitre!

Bref on a eu du goût et on souhaite ça à tous ceux qu’une telle pratique peut motiver!

Sacs à terre…

Paulo, Ghiom et Oscar.


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Une journée inoubliable…

A balancer l’âme sur Joséphine : par Sabine Leitl

« Trop tard, trop tard, nous sommes en retard!» j’ai dit, la circulation était trop dense pour arriver à l’heure au quai où Joséphine et l’équipe nous attendaient. J’étais un peu nerveuse.
«Pas de stress» a dit Claudio qui nous a accueillis gentiment à coté du parking.
Et c’était comme ça: Tout était calme et sans stress: Les passagers (Rémy, Henri, Babette, Jean-Claude, Claude et moi), le bateau, la mer lisse et pas de vent. Heureusement il y avait du soleil.
C’était ma première navigation sur Joséphine. Le quai était très haut en comparaison du niveau du bateau. «Comment embarquer ?» je me suis demandée. Et puis j’ai vu une toute petite échelle en fer sur le mur. Sur le quai Jean Claude m’a donné un gilet de sauvetage que j’ai mis. Après, je suis descendu prudemment, avant de prendre pied sur le bateau.


D’abord nous avons beaucoup écopé l’eau de la cale et la pompe était dure à manipuler. Tout de suite Henri et Claude ont trouvé le défaut. Assise à coté de la barre je pouvais bien observer comment les voiles avaient été hissées.

Mais il a fallu sortir les avirons car il n’y avait pas de vent. Nous sommes sortis du port à la rame et à la godille puis nous avons toujours attendu le vent. Après une heure, portés par le courant, nous sommes arrivés à hauteur de la plage des Sables Blancs de Tréboul. Mais notre espoir d’avoir une toute petite brise est tombé à l’eau…

Nous nous sommes laissés porter sur les vagues des bateaux à moteur qui sont passés. Nous avons bu un peu du thé au goût du goudron Norvège (thé fumé), mangé un biscuit et apprécié les derniers rayons du soleil. C’était l’heure de faire demi-tour. En ramant un cabillot de la dame de nage s’est cassé. Heureusement il y en avait en réserve.


Bien arrivé au port, la bouée nous attendait tranquillement où le bateau a été soigneusement amarré.


Pour terminer notre navigation nous avons bu «une gorgée pour la manœuvre» chez Jeanine.


Pour moi c’était une journée inoubliable…
Sabine

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Joséphine en baie…

Par Louis Lecostey


Ce week-end nous étions de sortie avec Joséphine en Baie de Douarnenez avec à son bord Julie, Laurence, Sarah, Maud et moi-même. Après un chargement épique des affaires à bord grâce à une tyrolienne maison, depuis le mole, nous nous sommes élancés avec un ris dans chaque voile que nous n’avons pas tardés à larguer.

L’idée était d’aller mouiller à l’île de l’aber, de l’autre côté de la baie voir si le mouillage était protégé par vent de Sud. Malheureusement nous sommes arrivés un peu tard sur zone et nous avons choisi de plutôt nous diriger vers le port de Morgat pour avoir un mouillage un peu plus sûr pour la nuit. Et vu les bourrasques nocturnes, je pense que c’était une bonne idée. Cependant il faudrait étudier le mouillage de l’île de l’Aber un peu plus sérieusement en y allant un peu plus tôt la prochaine fois ou alors en effectuant un repérage visuel à marée basse. Nous sommes passés entre l’Île de l’aber et l’îlot de l’aber pour y accéder, avec une superbe vue sur le trou dans la roche. La nuit du samedi soir nous avons cabané avec les tauds de la grande sœur Telenn Mor. 

Le retour de Morgat le dimanche a été laborieux, nous avons mis presque 2h avec les conditions de vent et de houle pour sortir du port. Et nous avons mis pas loin de 10h pour faire Morgat Douarnenez.

Par contre nous avons eu le droit à un coucher de soleil magnifique, une nuit étoilée incroyable, une navigation nocturne aux milieu des bolincheurs, un saut de dauphin ou de thon impromptu et bien évidemment des repas tous plus délicieux les uns que les autres (ce qui n’est pas sans rappeler les balades gourmandes en mer d’Iroise à bord de Telenn Mor)

On aura profité de la navigation pour lister les éléments qui peuvent être améliorer à bord de Joséphine. En tout cas je suis bluffé de ce que vous avez réussi à faire avec ce bateau, il est magnifique. Je vous tire mon chapeau pour sa construction, parole de charpentier de marine. Je vous mets quelques photos pour illustrer ce fameux périple ainsi que les traces GPS faites par Laurence.

Bon vent à Treizour et à ses adhérents…

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Un été avec Joséphine.

Par Maud Forest.

Oyé,

Joséphine est de retour ! Certains l’auront peut être aperçue à sa filière, abritée par le mole du Birou où elle est amarrée depuis samedi dernier.

Embarquées dimanche 28 à Pont-Aven, Kaëlig, Mary, Léa, Lü et moi avons rapidement pris la route vers l’ouest. Marie est restée une journée, pour naviguer avec nous et nous transmettre les particularités de Joséphine, puis nous avons fait cap vers Groix. Le vent nous lâchant entre la côte et la dite île, nous ne l’atteindrons jamais et tombons « étrave à étrave » avec Pen Duick III qui nous prend en remorque jusqu’aux Glénans. Jolie rencontre croisée de l’asso d’Eric Tabarly et Treizour : on se regarde en s’admirant !

Nous poursuivons la route vers Audierne (Sainte Evette), et profitons de la toute dernière fenêtre météo en début de dépression pour passer le raz de Sein. Accueillie dans la baie par Skeaf  et Grayhound ainsi que de belles rafales à plus de 25noeuds, Joséphine tire son dernier bord à plus de 6 nœuds, poussée par la houle.

Après presque deux mois de vadrouille, elle retrouve sa grande sœur, Telenn Mor à l’approche de Tréboul ! L’équipage sourit d’avoir accompli cette belle mission : 6jours de pur plaisir pour ramener Joséphine à bon port ! Merci

A la suite de ces nombreuses navigations, je pense que les autres chefs de bords de l’été se joindront à moi pour dire que Joséphine est un bateau hyper agréable à naviguer, très marin et sûr même dans le gros temps !


La vie à bord demeure très spartiate (cabanage sous les tauds, cuisine au réchaud, couchage à même le plancher, stockage des affaires sur le pont, aisances naturelles par dessus bord, promiscuité de chaque instant, etc) mais avec un peu d’organisation et de familiarité avec ses co-équipier.e.s , elle est extrêmement dépaysante et plaisante !

J’espère que les navigations de Joséphine en dehors de la baie seront nombreuses et que de nouveaux équipages se constitueront.