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Événement

C’est Noël: tannage et poisson fumé !

A Treizour, le tannage des voiles est une tradition de Noël. Cette année, pour le plaisir de tous, nous avons ajouté une séance de fumage de poisson…

Le jeudi soir, il faut découper des parts dans les filets de saumon et de lieu noir; parts qui doivent être patiemment salées, une à une, avant d’être rincées généreusement…

A la manœuvre: Amandine, Galina, Olivier, Jean-Pierre, Giloup, Talouen, Nicolas, Jean-Claude, Adrien, Axel.

Et puis vendredi le fumage : avant, pendant, après…

Ce midi-là, Treizour « grand seigneur » a offert le repas : patates et poisson fumé, point trop n’en faut...

Maud et Axel ont ramené le bois pour le nouveau safran de Telenn…

Pendant ce temps-là, on tanne les voiles sur les estacades du port-musée.

Et puis d’autres se chargent de la vente des poissons, bouteilles de bière et autres bateaux pop-pop…

Samedi matin à Tréboul, Sabine et Julie…

Samedi après-midi, Jean-Yves place de l’Enfer

Samedi soir, un retardataire en manque de bateaux pop pop…

Et le dimanche, Marion et Ana ont fait des heures sup’ pour vendre le reste des parts de poisson. C’est souvent dans ce « reste » que se cache le bénéfice d’une telle opération: un grand merci à elles !

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Navigation

Une journée inoubliable…

A balancer l’âme sur Joséphine : par Sabine Leitl

« Trop tard, trop tard, nous sommes en retard!» j’ai dit, la circulation était trop dense pour arriver à l’heure au quai où Joséphine et l’équipe nous attendaient. J’étais un peu nerveuse.
«Pas de stress» a dit Claudio qui nous a accueillis gentiment à coté du parking.
Et c’était comme ça: Tout était calme et sans stress: Les passagers (Rémy, Henri, Babette, Jean-Claude, Claude et moi), le bateau, la mer lisse et pas de vent. Heureusement il y avait du soleil.
C’était ma première navigation sur Joséphine. Le quai était très haut en comparaison du niveau du bateau. «Comment embarquer ?» je me suis demandée. Et puis j’ai vu une toute petite échelle en fer sur le mur. Sur le quai Jean Claude m’a donné un gilet de sauvetage que j’ai mis. Après, je suis descendu prudemment, avant de prendre pied sur le bateau.


D’abord nous avons beaucoup écopé l’eau de la cale et la pompe était dure à manipuler. Tout de suite Henri et Claude ont trouvé le défaut. Assise à coté de la barre je pouvais bien observer comment les voiles avaient été hissées.

Mais il a fallu sortir les avirons car il n’y avait pas de vent. Nous sommes sortis du port à la rame et à la godille puis nous avons toujours attendu le vent. Après une heure, portés par le courant, nous sommes arrivés à hauteur de la plage des Sables Blancs de Tréboul. Mais notre espoir d’avoir une toute petite brise est tombé à l’eau…

Nous nous sommes laissés porter sur les vagues des bateaux à moteur qui sont passés. Nous avons bu un peu du thé au goût du goudron Norvège (thé fumé), mangé un biscuit et apprécié les derniers rayons du soleil. C’était l’heure de faire demi-tour. En ramant un cabillot de la dame de nage s’est cassé. Heureusement il y en avait en réserve.


Bien arrivé au port, la bouée nous attendait tranquillement où le bateau a été soigneusement amarré.


Pour terminer notre navigation nous avons bu «une gorgée pour la manœuvre» chez Jeanine.


Pour moi c’était une journée inoubliable…
Sabine

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Joséphine en baie…

Par Louis Lecostey


Ce week-end nous étions de sortie avec Joséphine en Baie de Douarnenez avec à son bord Julie, Laurence, Sarah, Maud et moi-même. Après un chargement épique des affaires à bord grâce à une tyrolienne maison, depuis le mole, nous nous sommes élancés avec un ris dans chaque voile que nous n’avons pas tardés à larguer.

L’idée était d’aller mouiller à l’île de l’aber, de l’autre côté de la baie voir si le mouillage était protégé par vent de Sud. Malheureusement nous sommes arrivés un peu tard sur zone et nous avons choisi de plutôt nous diriger vers le port de Morgat pour avoir un mouillage un peu plus sûr pour la nuit. Et vu les bourrasques nocturnes, je pense que c’était une bonne idée. Cependant il faudrait étudier le mouillage de l’île de l’Aber un peu plus sérieusement en y allant un peu plus tôt la prochaine fois ou alors en effectuant un repérage visuel à marée basse. Nous sommes passés entre l’Île de l’aber et l’îlot de l’aber pour y accéder, avec une superbe vue sur le trou dans la roche. La nuit du samedi soir nous avons cabané avec les tauds de la grande sœur Telenn Mor. 

Le retour de Morgat le dimanche a été laborieux, nous avons mis presque 2h avec les conditions de vent et de houle pour sortir du port. Et nous avons mis pas loin de 10h pour faire Morgat Douarnenez.

Par contre nous avons eu le droit à un coucher de soleil magnifique, une nuit étoilée incroyable, une navigation nocturne aux milieu des bolincheurs, un saut de dauphin ou de thon impromptu et bien évidemment des repas tous plus délicieux les uns que les autres (ce qui n’est pas sans rappeler les balades gourmandes en mer d’Iroise à bord de Telenn Mor)

On aura profité de la navigation pour lister les éléments qui peuvent être améliorer à bord de Joséphine. En tout cas je suis bluffé de ce que vous avez réussi à faire avec ce bateau, il est magnifique. Je vous tire mon chapeau pour sa construction, parole de charpentier de marine. Je vous mets quelques photos pour illustrer ce fameux périple ainsi que les traces GPS faites par Laurence.

Bon vent à Treizour et à ses adhérents…

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Un été avec Joséphine.

Par Maud Forest.

Oyé,

Joséphine est de retour ! Certains l’auront peut être aperçue à sa filière, abritée par le mole du Birou où elle est amarrée depuis samedi dernier.

Embarquées dimanche 28 à Pont-Aven, Kaëlig, Mary, Léa, Lü et moi avons rapidement pris la route vers l’ouest. Marie est restée une journée, pour naviguer avec nous et nous transmettre les particularités de Joséphine, puis nous avons fait cap vers Groix. Le vent nous lâchant entre la côte et la dite île, nous ne l’atteindrons jamais et tombons « étrave à étrave » avec Pen Duick III qui nous prend en remorque jusqu’aux Glénans. Jolie rencontre croisée de l’asso d’Eric Tabarly et Treizour : on se regarde en s’admirant !

Nous poursuivons la route vers Audierne (Sainte Evette), et profitons de la toute dernière fenêtre météo en début de dépression pour passer le raz de Sein. Accueillie dans la baie par Skeaf  et Grayhound ainsi que de belles rafales à plus de 25noeuds, Joséphine tire son dernier bord à plus de 6 nœuds, poussée par la houle.

Après presque deux mois de vadrouille, elle retrouve sa grande sœur, Telenn Mor à l’approche de Tréboul ! L’équipage sourit d’avoir accompli cette belle mission : 6jours de pur plaisir pour ramener Joséphine à bon port ! Merci

A la suite de ces nombreuses navigations, je pense que les autres chefs de bords de l’été se joindront à moi pour dire que Joséphine est un bateau hyper agréable à naviguer, très marin et sûr même dans le gros temps !


La vie à bord demeure très spartiate (cabanage sous les tauds, cuisine au réchaud, couchage à même le plancher, stockage des affaires sur le pont, aisances naturelles par dessus bord, promiscuité de chaque instant, etc) mais avec un peu d’organisation et de familiarité avec ses co-équipier.e.s , elle est extrêmement dépaysante et plaisante !

J’espère que les navigations de Joséphine en dehors de la baie seront nombreuses et que de nouveaux équipages se constitueront.

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Navigation

Joséphine en Baie.

Maud avait conseillé de nombreuses navigations en baie et au dehors. Louis Lecostey nous en raconte une…

Ce week-end nous étions de sortie avec Joséphine en Baie de Douarnenez avec à son bord Julie, Laurence, Sarah, Maud et moi-même. Après un chargement épique des affaires à bord grâce à une tyrolienne maison, depuis le mole, nous nous sommes élancés avec un ris dans chaque voile que nous n’avons pas tardés à larguer.

L’idée était d’aller mouiller à l’île de l’aber, de l’autre côté de la baie voir si le mouillage était protégé par vent de Sud. Malheureusement nous sommes arrivés un peu tard sur zone et nous avons choisi de plutôt nous diriger vers le port de Morgat pour avoir un mouillage un peu plus sûr pour la nuit. Et vu les bourrasques nocturnes, je pense que c’était une bonne idée.

Cependant il faudrait étudier le mouillage de l’île de l’Aber un peu plus sérieusement en y allant un peu plus tôt la prochaine fois ou alors en effectuant un repérage visuel à marée basse. Nous sommes passés entre l’Île de l’aber et l’îlot de l’aber pour y accéder, avec une superbe vue sur le trou dans la roche. La nuit du samedi soir nous avons cabané avec les tauds de la grande sœur Telenn Mor. 

Le retour de Morgat le dimanche a été laborieux, nous avons mis presque 2h avec les conditions de vent et de houle pour sortir du port. Et nous avons mis pas loin de 10h pour faire Morgat Douarnenez. Par contre nous avons eu le droit à un coucher de soleil magnifique, une nuit étoilée incroyable, une navigation nocturne aux milieu des bolincheurs, un saut de dauphin ou de thon impromptu et bien évidemment des repas tous plus délicieux les uns que les autres (ce qui n’est pas sans rappeler les balades gourmandes en mer d’Iroise à bord de Telenn Mor)

On aura profité de la navigation pour lister les éléments qui peuvent être améliorer à bord de Joséphine. En tout cas je suis bluffé de ce que vous avez réussi à faire avec ce bateau, il est magnifique. Je vous tire mon chapeau pour sa construction, parole de charpentier de marine. Je vous mets quelques photos pour illustrer ce fameux périple ainsi que les traces GPS faites par Laurence.

Bon vent à Treizour et à ses adhérents.

Louis Lecostey

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Treizour

Le bulletin de Treizour n°60

Le bulletin de Treizour de novembre 2022 (n°60) est sorti !

Pour le télécharger en PDF, cliquez sur l’image :

Si vous préférez le lire avec 2 pages cote à cote, cliquez sur cette autre image :

Bonne lecture !

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On a osé Joséphine…

Bataille homérique à Treizour ! Il fallait remplacer le nom provisoire du canot par un nom consensuel. Après 2 tours de scrutin, la démocratie a choisi 36 contre 32… Le D21 est devenu Joséphine en hommage à Joséphine Pencalet: grande figure de la lutte des ouvrières de Douarnenez, au début du XXème siècle.

Photos de Simon Jourdan

Devant le hangar désormais vide, Maud F. et Léa ont eu l’excellente idée d’inventer une histoire de banc de sardines qui se rencontrent pour choisir le nom, le plus consensuel possible, avec les principaux acteurs de cette belle aventure.

Avant ça, il avait fallu installer les mâts,

Embarquer les voiles enverguées,

Assurer le point d’amure de la misaine,

Et même inventer un rocambeau…

Nous avions recueilli 58 propositions de noms venus de partout. Pour choisir, la règle était de rencontrer ses voisins et de se mettre d’accord sur un nom.

Il y avait donc ceux qui cherchaient,

Et ceux qui picolaient…

On a écouté les candidatures.

On a voté, Maud F. et Choco ont compté, et recompté…

Et on a dansé en hommage à Joséphine qui, cette fois-ci, a été élue pour de vrai…

Il restait à se retrouver sur le ponton pour admirer l’œuvre des voilières, une fois les voiles hissées…


Ce dernier mois à « H24 », il y a eu : Carolina, Marie, Anne, Claudine, Laurence et Julie

Simon le voilier, discret comme à son habitude, n’a pu être là, mais on attend son œil de maître pour les navigations.

Et elles sont parties écrire la 1ère page d’un nouveau chapitre…

Bon vent et longue vie à Joséphine

Et à sa marraine d’honneur Annaig Pors, arrière-petite fille de Joséphine Pencalet

Petite vidéo faite par Annaïg qui était au 1er rang, évidemment…

Photo de Marion Mouturier

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Fluctuat…

Au soir du j-1, il fallait sortir le D21 du hangar. Nous l’avons fait « à l’ancienne » en le faisant avancer sur des rouleaux après l’avoir descendu sur ses béquilles…

Photos de Simon Jourdan

A la fin de l’épisode précédent, il y a 2 jours, nous avions laissé le safran en phase de positionnement, tout en sachant qu’il faudrait le modifier légèrement et le peindre. En ce jour J, ce fut les premières tâches.

Il restait à charger et à prendre la direction de la mise à l’eau sous l’œil des curieux esbaudis…

Photo de Safia Benhaim

Photo de Léna Le Gac

Photo de Safia Benhaim

Ces images ont été prises grâce aux deux « treizour » sur le plan d’eau.

Babette et Léna sur Dédé
Et Christian sur Treizourig, récemment restauré, qui a convoyé Simon Jourdan, notre photographe attitré

Une fois mis à l’eau, le D21 s’est autorisé un premier petit « godillage » dans le Port-Rhu. Mais pourquoi avec un équipage uniquement masculin ??? Après deux ans de chantier où la parité a pratiquement toujours existé, ça a vraiment choqué plus d’une qui étaient sur le quai…

Toute notre reconnaissance et notre amitié aux deux maîtres d’œuvre : Sammy et Yvon.

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Chantier

A J-2 on rassemble les énergies…

Et elles furent nombreuses, motivées et compétentes pendant ce dernier week-end !

Photo noir et blanc de Stéphanie Vilette.

Photos couleur de Simon Jourdan.

Au cours de la semaine, quelqu’un avait dit: « il restera, sans doute, quand même, encore quelques bricoles pour le dernier week-end ». Un visionnaire, à n’en point douter… lol !

En fait, il restait :

  • La bande molle, avec Thierry le forgeron.

En premier, il faut forger les clous.

Et puis mettre, en place, la « bande molle » en acier qui protège la quille.

  • La peinture, avec Jacques, Lucie et Florence…
  • Le lest que Jacques fait fondre et couler dans des moules faits maison…
  • La pompe de cale avec Yvon, Jean-Claude et Amandine G.
  • Les avirons avec Henri
  • Les cabillots, avec Lucie, Amandine G., Joachim et Patrick
  • Les voiles, avec Marie, Carolina, Anne, Claudine, Julie, Laurence, Gégé et François
  • Les mats et les vergues, avec Maud, Jean-Pierre C., Marie et Jean-Pierre G.

Photo de Safia Benhaim

  • La Barre, avec Lucie et Florence
  • Le safran, avec Jacques, Yvon, Sammy, Jean-Pierre ,Jean-Claude et Thierry le maître de forge

Il ne restait à Simon qu’à immortaliser le dernier repas communautaire du chantier…

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J-10 ! Tout le monde sur le pont…

Dernière ligne droite = bouchées doubles !

Pour les charpentier.è.s…

Et les voilières avec leurs deux voiles…

Marie et Claudine
Anne et Julie
Carolina et Gégé
  • Notre ami Gégé, « grand maître ès matelotage » s’est collé aux pattes en trois sur la ralingue d’envergure…
  • Maud est à la scie japonaise pour réduire l’étrave à la hauteur prévue;
  • Jacques à la « moustache » et Amandine au masticage des trous des vis…
  • Yoan à ses lettres péchantes,

Photos de Safia Benhaim

  • Janush et Marion à la sculpture des lettres.
  • Maxime est au taquet…
  • Frédéric, Joachim et Jean-Claude au ponçage des mâts
  • Et on s’échoue sur les béquilles…