






Samedi 27 septembre 2025, Treizour et un certain nombre d’associations partenaires se sont donnés rendez-vous pour animer le quai et les rives du port Rhu. Retour en images sur cette journée qui, du matin jusqu’à la nuit a permis à petits et grands d’aller à la rencontre du patrimoine maritime, de ses artisans et de ses bénévoles passionnées.


Sous l’égide de Treizour, le programme de la journée s’annonçait riche en animations diverses tant à terre que sur l’eau.




La godille : depuis le façonnage de la pièce de bois jusqu’à la l’art subtil de son maniement ; tous les aspects de ce précieux auxiliaire à la navigation étaient présentés.



Grâce à l’atelier construction de petits bateaux petits et grands ont pu repartir avec, en mains, un souvenir de cette belle journée. Une animation plébiscitée à tout âge !

Le matelotage n’était pas oublié avec l’atelier nœuds.

Après ses différentes escales estivales (lire ici), le « Carroussail » s’est arrêté sur les rives du port Rhu pour des moments enchantés. L’animation était assurée par le souffle et la force des bras, sans oublier la bonne humeur, comme sur les bateaux de la flotte de Treizour.


Voyage au fil de l’eau et des récits avec des « ballades contées » qui ont procuré des moments assurément dépaysants.


Si l’eau et le vent sont les alliés du Treizouriste, l’élément feu n’était pas oublié avec une démonstration de forge. Les apparaux ne sont pas tous de chanvre et de bois…

« Volonté » à la manœuvre : l’occasion de découvrir que sur une yole de Bantree, il faut aussi être « aux taquets » !
Et les souvenirs remontent bien loin dans la mémoire de Michel Philippe qui nous rappelle qu’il y a bien longtemps, avec son Red ar mor il lui est arrivé de « fréquenter » les rochers de la digue du Guet. Souvenir bien précis car en lui demandant des précisions il m’a dit: « Et comment que je me rappelle de ce premier échouage, c’était à la Toussaint 1955, j’avais 14 ans…quolibets des marins de Tréboul….la honte quoi ! »
Et, il a 20 ans environ (2011 ndlr) on s’était dégagé discrètement avec Bubune et Laulau en pleine nuit en utilisant l’aussière du Red ar Mor frappée sur la digne du Guet , passée dans la ferrure d’étambot pour rester dans l’axe utile repéré à marée basse . On y avait frappé le palan de passeresse raidi à mort pour amortir les mouvements de la houle .Dans ces cas là elle parait toujours trop puissante, ce que vous avez éprouvé.. J’avais suggéré naguère de mouiller en dehors de cette P de N d D de roche un bonne gueuse avec 3m de chaine et une bouée jaune mais c’était prendre la responsabilité d’établir un balisage « pirate » engageant notre responsabilité « en cas de quelque chose ou de n’importe quoi » selon la formule consacrée.

Tout ça pour dire que l’histoire s’est répétée le 24 juillet dernier, aux alentours de 20 heures, de retour aux bouées par le passage du Guet avec 20 nœuds nord-ouest, Telenn Mor s’est retrouvée perchée sur un gros caillou près de la statue de la femme-sardine.


« À 4h05 du matin, la chaloupe s’est décrochée de son piédestal, et a pu être ramenée à ses bouées puis vidée de son eau et réarmée« , relatait Adrien dans un message, qui après avoir salué la vaillance de l’équipage et de celles et ceux qui s’étaient relayés pour veiller sur notre chère chaloupe, concluait : » À 7h00, le 25 juillet, la chaloupe miraculée, n’a rien d’autre qu’une petite cicatrice sur son cuir de chêne massif. Aucun dommage de structure, aucune perte de matériel« .


L’équipage à terre et en sécurité, l’histoire a été rapidement connue, bien au delà des quais de Tréboul.
Niina et Maud ont pour projet de faire voyager le manège « Hipponette » durant l’été 2025 sur les côtes de Bretagne Sud.

Le transport du carroussel s’effectue sur une flottille de quatre bateaux à voiles traditionnels (dont Joséphine) de début juin à mi-septembre.
Le 1er mai, un chargement a été effectué pour s’assurer que le carrousel démontable pouvait trouver sa place à bord.

Des escales, d’une semaine à un mois, seront organisées dans différents ports du Finistère sud et du Morbihan.


A ce jour, voici ce qui est prévu pour Joséphine :
Nota : du 30/06 au 18/07 : il est possible qu’il y ait une escale dans un autre port (Hennebont ou ports du Golfe du Morbihan).
Un mail sera envoyé sur la mailing liste adhérents dès que toutes ces dates seront confirmées.

La navigation, à bord de Joséphine, durant la Semaine du golfe a été ponctuée de belles rencontres en mer et autour d’une assiette. Par Laurence


Après une navigation tranquille de Port-Haliguen à Port-Navalo, nous sommes entrés dans le grand bain bouillonnant de la semaine du golfe. À couple avec des Italiens pour le déjeuner, à peine le temps de digérer que nous nous frayons un passage tant bien que mal au milieu de toutes ces coques vieilles et moins vieilles pour se faire une place dans la petite parade, avec un bon courant qui nous monte dans le golfe. Nous arrivons si vite à Port Anna, notre escale du soir, que nous ratons l’entrée et devons attendre la renverse pour retrouver notre mouillage !


Le lendemain, départ aux aurores avant la foule pour atteindre l’île d’Arz car nous nous sommes résolus à suivre les horaires des marées plutôt que celles des repas : plus sage pour notre monture.



Pas mal de vent pour le retour, on est contents de ne pas avoir le courant contre nous en plus d’avoir à tirer des bords pour atteindre le sud de l’île ! Le reste de la navigation se passe tranquillement, avec un œil attentif à la carte car nous sommes à marée basse de vives-eaux et nous ne voulons pas finir comme ces deux bateaux échoués croisés en chemin, et cette fois, nous atteignons notre mouillage sans encombre pour la relève d’une partie de l’équipage


Le début de la fête… Par Julie

À bord de Joséphine, l’entrée du golfe du Morbihan ne s’improvise pas. Ça me prend du temps, avec ces courants et renverses qui ne se font pas au même moment que la marée haute.. ! Et là faut être sûr de moi, cheffe de bord dans le golfe pour la première fois !
Le soir du 25 mai, Laurence, Joachim, Jules, Giuglia me rejoignent et c’est parti pour le pique-nique de Port Navalo. Comme il le faut, on se tanque en arrivant. La marée est montante, on se déhale sur l’ancre pour repartir. Et le Zod d’organisation nous aide beaucoup. Commentaire : « Ah, vous êtes passés trop près de la tourelle ! » et il repart. Bon, ça on l’avait remarqués aussi.


On se fait avoir par l’effet de groupe et on traîne un peu au pique-nique, ce qui fait qu’au départ on a du courant contre pour sortir de la baie. Je m’en souviendrai de celui la ! – Fait est que au final on se retrouve au milieu de tout le monde, à mi-marée par coefficient 94 à rentrer dans le golfe. Ouhou le toboggan ! Pourquoi on fait ça déjà ? On est un peu fou non ?
C’est magnifique, on fait coucou au copains sur les autres bateaux, émotion, émotion !
On est sensé atterrir à Port Anna, mais à mi-marée avec un bateau de 3 tonnes avec que 2 avirons et une godille on tente même pas l’entée contre courant. On atterrit sur une bouée derrière les Sinagot. C’est bien notre place à nous !

Le lendemain on fait le tour de l’île d’Arz avec le pique nique traditionnel. On part deux heures avant la flottille pour faire le tour tranquille avec le courant dans le bon sens. Parfait !
Le soir je laisse ma place aux prochains, avides de naviguer. Merci Jojo, et merci à tous ceux qui ont embarqués, vous étiez magnifique dans cette aventure !

Comment, parfois, les choses ne se passent pas comme prévu. Par Julie
Changement d’équipage à Port Louis le vendredi 23 mai. Marie, Jules et Aubin me rejoignent dans l’objectif de passer la nuit à Groix, pour un départ le lendemain vers le sud. On se lève de bonne heure pour sortir du chenal avec le courant dans le bon sens et c’est parti !

Jusqu’à ce qu’un petit détail saute à l’œil de Jules, notre charpentier expérimenté : le scarf du mat est en train de dépasser latéralement, avec le taille-vent qui tire de l’autre coté ! Affalage immédiat de la voile. Et la question se pose : « qu’est-ce qu’on fait ? » On est pas serein de continuer avec ce mat : retour à Port-Louis. Chose importante : on mange. Et on appelle les amis ! Des conseils une offre adorable de Maxime et Nicolas à Lorient de réparer le mat sur place dans le week-end.
Et finalement arrive celui qui nous sauve en cas de panne de mat : le SOS secours mat Jacques Van Geen. Il amène le mat d’origine plus petit, on change les mats de place, on découpe le grand mat le long du scarf pour le raccourcir et hop, un nouveau mat dans la soirée !


Youpi, on peut partir le lendemain pour passer les Birvidaux, la Teignouse et atterrir à Port Haliguen comme prévu !
Joséphine alias « Jojo » en route pour la semaine du Golfe a fait une petite escale à Doëlan. A son bord, se trouvaient : Julie, Axel, Piem et César.
Cette année, la semaine du Golfe se déroulera du 26 mai au 1er juin.

Selon les présents à bord, il soufflait dans les voiles « un bon p’tit zef » pour la première prise de poste de Carmen en tant que cheffe de bord. Une première qui a eut lieu sous sous l’oeil vigilant et bienveillant de Rose. Victor et Philippe étaient les deux seconds. Sophie, Maude, Lucas et Jacob formaient l’équipage.
