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La journaliste Marion Gonidec a consacré dans Ouest-France de ce lundi 6 janvier un bel article au chantier collectif du canot D21… et à la campagne de financement qui est en passe de permettre son lancement ! À partager sans modération ni limites !

Vous pouvez consulter l’article en ligne sur le site de Ouest-France.

Voici le contenu de l’article :

50 € pour un ballot d’étoupe pour le calfatage, 100 € pour un m² de voile, 1 000 € pour un m³ de chêne pour le bordage… Sur le site dédié au canot sardinier D21, tout est budgété au cordeau, grâce à l’expertise des Ateliers de l’Enfer. 43 350 € sont nécessaires pour construire le bateau. Ce dimanche 5 janvier, le compteur de la cagnotte en ligne affiche plus de 3 000 €. Un bon démarrage pour un très beau projet, qui voit s’associer des acteurs majeurs de la vie maritime d’ici.

À l’origine de cette histoire, l’association Treizour. « L’association est déjà armateur de plusieurs bateaux. À chaque fois, ils ont marqué un démarrage. À titre d’exemple, Telenn Mor, lancé en 1983, est la toute première réplique navigante d’un bateau de travail français », rappelle Jacques van Geen, coprésident de Treizour.

« Des capitaines de 15 ans »

Depuis trois ans, une dynamique nouvelle anime l’association qui a vu plusieurs femmes et un public plus jeune rejoindre ses rangs, naviguer sur Volonté, la yole de Bantry ou devenir cheffes et chefs de bord sur Telenn Mor. Reste qu’il est difficile de prendre régulièrement des responsabilités sur la chaloupe sardinière. « C’est un bateau pensé pour un marin breton de 1905. Il n’y a pas de moteur et sans vent, tu dois rentrer à l’aviron avec un bateau de six tonnes. C’est balèze », souligne Jacques van Geen. Difficile pour un poids léger, un ancien ou un enfant de manœuvrer.

« Les utilitaires de la mer »

« Sur le canot, nous aurons des capitaines de 15 ans. Si on parle de transmissionTreizour signifie, en breton, passeur – il faut de jeunes équipières et équipiers pour prendre des responsabilités en autonomie », estime Jacques van Geen.

Répandus au début du siècle, de Camaret au Croisic, ces canots de pêche traditionnels « sont passés sous les radars. Moins prestigieux et plus polyvalents que les bateaux-rois de la sardine ou du thon, ces bateaux à tout faire, sorte d’utilitaires de la mer, mobilisaient aussi moins de capital ».

Des plans par François Vivier

Les plans de ce canot de 7 mètres à voilure divisée (une misaine et un taille-vent) sont dessinés par François Vivier, architecte de renommée internationale, référence pour un grand nombre de bateaux historiques français. « Tant qu’à faire, on a fait appel au meilleur », expose Jacques van Geen. Car les plans, réglementaires, seront, avec l’accord de l’architecte, mis à disposition gratuitement des associations, écoles de charpente, écoles maritimes ou particuliers. Un canot qui pourrait faire des petits, dans une logique d’émulation. « Le meilleur outil de formation, sur l’eau, c’est plusieurs outils de formation semblables, aux potentiels proches. Le même bateau, en plusieurs exemplaires, c’est le gage d’une formation accélérée. Pas seulement pour la régate mais parce que tu navigues à plusieurs, les équipages tournent, tu observes comment s’y prennent les autres. »

Pour les débits et les machines, l’association Skellig, Un langoustier pour Douarnenez, accueille les bâtisseurs. « Un soutien décisif, tout comme les Ateliers de l’Enfer », note Jacques van Geen. Le chantier sera encadré par des charpentiers de marine, coutumiers de l’exercice. Confirmés comme débutants passionnés, tous les intéressés devraient pouvoir trouver leur place dans le projet.

Un chantier à ciel ouvert pendant Temps Fête

Temps Fête est aussi de la partie. Cet été, du 15 au 19 juillet, le chantier du futur canot se déplacera du hangar de Treizour sur le Port-rhu jusqu’au Rosmeur « avec une charpente déjà taillée. Quelque chose qui aura un air de bateau, en plein milieu de la fête ». Petits et grands pourront ainsi poser des questions en direct ou donner un coup de main sur le chantier à ciel ouvert.

Et le nom de ce canot sardinier ? « Pour l’instant c’est une simple immatriculation. On lui donnera un nom lors du baptême. » Le bateau devrait être lancé à la fin de l’été 2021, plus de 125 ans après le dernier de ses frères en construction.

Vendredi 10 janvier, à 18 h 30, réunion de travail, dans les locaux de Treizour.

Pour les dons, rendez-vous sur le site d21.bzh


Marion GONIDEC.
Publié dans Ouest-France

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