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C’est l’été !

Avant l’été, les bénévoles de Treizour Amis du Port-musée bossent sur les bateaux du musée à flot…

Au lunch, Laurent à la billig

Les animations sur les estacades: godille et pop pop

Et le logo de Treizour qui figurera sur nos nouvelles vareuses

Quelques navigations…

A l’initiative de Henri, Telenn et Joséphine naviguent de conserve…
La yole de Ness Morvran dans le port du Rosmeur
Volonté rentre au port du Tinduff
Sur Joséphine, on cabanne pour la nuit…
Telenn et Thérèse en régate
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En été, Treizour autrement…

Avant l’été, Treizour Amis du Port-musée bosse…

Au lunch, Laurent à la billig…

Puis reprise des animations de l’été sur les estacades: godille et pop pop

Quelques navigations…

La yole de Ness Morvran dans le port du Rosmeur
A l’initiative de Henri, Telenn et Joséphine naviguent de conserve…
Volonté au Tinduff
Cabannage de Joséphine…
Thérèse et Telenn mor, en régate…
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Croisière Aventure Joséphine

« Récit exquis », de Maud, Julie, Cécile et Benjamin écrit le 31 mai 2023 à 20h02, au Chamouette à Tréboul, en débarquant…

Le lundi 29 mai, départ de la place au ponton de Michel Philippe, chargement fluide, départ sous voiles moins fluide, de nombreux moteurs et après ce départ folklorique, on part à l’aventure avec une destination hors baie. Le vent ne cesse de monter jusqu’à qu’on décide d’allumer la VHF annonçant un BMS (Bulletin Météorologique Spécial) : avis de grand frais force 7, qui nous pousse à faire demi-tour, misaine seule (tous ris pris) !

Après quelques débats, le retour en baie s’impose. Mais où s’abriter : Morgat ? Douarnenez ? L’ile de l’Aber ? Après quelques menus calculs de vents, de miles, de marée et de jours ; retour chez Michel Philippe ? et non ! Au ponton visiteurs de… Douarnenez !! Déçu.e.s, sensation de tourner en rond ? 10h30 plus tard, chacun.e dans son lit ; demain, l’air de rien, on repart pour de nouvelles aventures. A quoi s’attendre ?

On fait un beau départ du quai, on relève le casier…vide, et on s’avance vers le nord-ouest. On s’approche de l’autre côté de la baie, là où les falaises renferment d’incroyables grottes, jusqu’à élire un lieu paradisiaque pour déguster notre pique-nique : Les Caraïbes. Si chouette parenthèse entre visite des grottes, baignade et au calme du vent qui nous étonne.

On repart pour un mouillage sous le vent de l’ile de l’Aber sensé nous abriter. Trop de vent, on repart pour un nouveau mouillage plus sûr, entre Morgat et Trébéron. 22heures,  l’annexe et Maud déposent la dormeuse terrienne sur la plage. Dormir dans un champ d’herbes hautes en tente, pendant que les autres se bercent des flots : chacun.e ses préférences ! Le vent nous réunit au matin, même heure, même endroit ; bacon, œufs, oranges, pain maison, beurre, confiture

Morgat en vue, on y fonce en ligne droite – trop droit car on ne passe pas entre la bouée et la petite annexe…petite relance et Cécile nous amène parfaitement à quai pour débarquer Julie. Après avoir perdu une super équipière-cheffe de bord-navigatrice  (selon jour et rôle tournants), nous repartons au près pour nous faufiler entre les rochers des Verres. Cap sur le Coulinec où l’on récupère notre casier posé lundi sur une belle manœuvre  à la cape négociée au jugé…Un  tourteau et quelques étrilles, puis on repose le casier et on repart.

Route port par le Guet ! Arrivée tranquille, accueillies par Julie. Rangement, débarrassage, enlever et remettre le mât pour rendre le réflecteur radar : pas si compliqué. Et hop, Chamouette : « cadavre exquis » et au lit !

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Volonté dans le Golfe

Le récit de Pierre-Yves

Partis de Douarnenez le matin, nous sommes arrivés le samedi 13 mai et après la mise à l’eau et un échauffement pour rejoindre le mouillage à port Anna, nous avons navigué les 7 jours suivants ! 20 équipiers ont participé aux navigations

Dimanche 14 mai nous avons navigué vers Vannes avec la yole belge Zenneke.

Le lendemain direction l’entrée du Golfe et Port-Navalo pour la petite parade.

Mardi nous avons rejoint l’ile d’Arz pour le pique-nique avec toutes les flottilles.

Mercredi après-midi nous avons vécu un départ homérique du Logeo ; 1 heure à la voile et aux avirons pour ne pas reculer, une portière et 2 avirons cassés … et réparés pour 23h30 le soir même par nos yoleurs – bricoleurs 

Jeudi et vendredi place aux épreuves proposées à la quinzaine de yoles de Bantry (mille à l’aviron, régate, slalom sans safran …) VOLONTE remporte le classement général 🥇 talonnée par la yole Jem’Var de Toulon.

Enfin nous participons le samedi à une 1/2 grande parade. En effet l’organisation a décidé de faire partir les yoles de l’Île aux Moines et non de Port-Navalo. Cette grande parade est moins spectaculaire que celle de 2019 ; nous nous rattraperons dans 2 ans. Le soir nous retrouvons Joséphine et son équipage à port Anna

Un site exceptionnel et un super équipage : c’était génial !

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Joséphine en route pour le Golfe

Le récit de marie : Douarnenez – Doëlan

Départ le samedi 1er mai. Un peu de vent (inespéré!) et aussi du soleil (inespéré lui aussi!)…

Les grottes de la côte sud de la presqu’île de Crozon toujours aussi magnifiques, et Choco qui pêche dans le Trouz Yar…

Passage du Trouz Yar * sans brume, ou presque (ouf!)

* Pour les néophytes: La passe du Trouz Yar est ce gros paquet de cailloux qui montre toujours quatre sommets hors de l’eau, à mi-distance de la Pointe du Raz et du phare de la Vieille et où seuls les marins aguerris osent se risquer.

Vie à bord : application des leçons de nav’ au clair de lune…et tambouille…

Borloked…!!!

Oui oui, Joséphine va bien! Nous avons eu à peu près toutes les météos possibles pour finalement arriver à Doëlan lundi après-midi et passer le relais à Henri et son équipage!…

Arrivée à Doëlan, comment un si petit bateau peut-il contenir autant de choses et comment peut-on en étaler autant sur le quai !?…

Marie

Le récit de Henri : Doëlan – Port-Louis

Dilo et moi avons retrouvé Joséphine à quai à Doëlan le lundi soir. L’équipage sortant était sur le quai avec tout son barda, et après quelques échanges chaleureux et instructifs, il est rentré à Douarn dans le fourgon qui nous avait emmenés.

Le mardi, tentative vers l’Ile de Groix : beau temps, vent faible de Sud Est, pile dans le nez ! à 17h, après plusieurs virements de bord – gambeyages, parcouru quelques milles et péché 2 maquereaux, nous abandonnons Groix et faisons demi tour vers Doëlan. Le vent nous abandonnera en fin de journée et c’est à la godille que nous attendrons le port vers 23h 

Joséphine, avec son taud tout neuf, dans le port de Doëlan(les 2 bouées rouges sur la photo sont pour les visiteurs, Joséphine est amarrée à la troisième).

Mercredi, vent encore de SE, mais 16-20 nœuds. Nous restons visiter Doëla rive gauche et droite. Antoine nous rejoindra dans l’après-midi.

Jeudi, vent de SSW 15-20 n : c’est mieux, au près toujours, mais presque sur un bord. Premier départ à 9h, mais nous n’arrivons pas à atteindre la bouée d’entrée du port ! Retour au corps mort, Nous repartirons à 10h, remorqué par un plaisancier compréhensif. Ouf ! Un grand bord de près musclé (avec un équipage de 3, mieux vaut éviter de se retrouver à 2 sous le vent pour étarquer une drisse ou border une écoute …) et nous atteindrons Port Tudy à Groix salué par de violentes rafales sous Changement d’ambiance dans le port, mais bonne nuit encore sous le nouveau taud. Nous avons retrouvé l’équipe d’Alternav que nous avions rencontré le WE précédent à Lampaul Plouarzel  (université de la godille)

Vendredi, vent SSW 15-20n : c’est vent arrière sous misaine seule que nous nous glisserons entre les cargos au mouillage, passerons le chenal d’entrée de Lorient et la citadelle,  pour s’amarrer à un catway dans Port Louis, réservé aux bateaux de plus de 13m, oups !!! on se déplacera après le déjeuner …

Retour vers Douarn en bateau-bus – bus – train – car.

Dimanche, Paulo et son équipage doivent prendre en main Joséphine pour l’emmener à Belle Ile …

Henri

Le récit de Paulo : Port-Louis – La Trinité-sur-mer

Nous souhaitions faire suite au récit de la croisière d’Henri et de son équipage sur Joséphine.
Nous avons donc récupéré le canot à Port-Louis. Après une sortie du chenal de Lorient aux avirons, le vent s’est mis à souffler du Nord-Ouest de façon progressive atteignant parfois force 3. Nos voiles ouvertes aux vents portant, nous dégustions à présent les gros bouillons de soleil du grand Sud — cap sur Belle-Île-en-Mer et son micro-climat. Après 25 miles de bonheur, nous arrivons au Port de Sauzon avec la montante et sous un soleil toujours radieux. Joséphine y passera la nuit, altière au milieu des croiseurs en plastiques et des équipages en dérades. Un bain de mer et nous voilà sur les « ribins » insulaires, guidés par un ami du cru. La suite appartient aux bon souvenir de l’équipage.

Le lendemain, le soleil à disparu, mais le vent souffle avantageusement du Sud-Ouest. Il nous emmènera jusqu’à la Trinité-Sur-Mer. Le passage de la Teignouse nous obligeait à passer à la renverse de flot établi à 13h. Bien que tenté de shunter le chenal principal, nous suivîmes le balisage — sans encombre.

Ayant raté notre prise de coffre dans la rivière du Crac’h, une vedette de la capitainerie nous remorqua gentiment à notre bouée. La leçon : ne jamais hésiter à solliciter de l’assistance —canal 9 ou prière au Dieu Yamaha pour lever la brise diesel.

Sur toute la route, la popularité du bateau et la ferveur des navigants à son endroit renouvellent notre plaisir et notre engagement à condition que de faire fi des photos intempestives prises à notre insu.


Etre adhérent de Treizour, c’est avoir l’opportunité de goûter à ce mode de navigation. Nous n’avons néanmoins pas dormi à bord. Mais nous arrangerons ça rapidement, j’en suis sûr — en baie, en rade, ailleurs…

S’agissant des doutes exprimés par Léna, les appréhensions naturelles relatives à ce mode de navigation peuvent nourrir un surcroît de sécurité et soutenir davantage l’attention portée à l’évolution du vent des courants etc. Ce qui est sûr c’est qu’elles ne doivent pas empêcher les amateurs éclairés comme nous d’appareiller. Sous la houlette de LA Pencalet, pas de pudeur de quartier-maitre!

Bref on a eu du goût et on souhaite ça à tous ceux qu’une telle pratique peut motiver!

Sacs à terre…

Paulo, Ghiom et Oscar.


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Événement

L’université de la godille

Oui, ça existe…

Treizourig y a participé…

Et on a essayé plusieurs types de godille

Il y avait même des bateaux de compétition !

Ou de promenade, c’est selon l’équipage….

Avec menu resto U, amélioré… vu les mines réjouies…

Et le dimanche, promenade au fond de l’Aber Ildut

Tout au fond …

D’autres photos sur le site de l’Université de la Godille !

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Un nouveau safran va fleurir…

Après quelques décennies de bons et loyaux services, le safran de Telenn mor avait décidé de prendre sa retraite, cet été pendant les fêtes maritimes. Réparations de fortune faites à ce moment là, le temps est venu de remplacer cette pièce essentielle de notre chaloupe sardinière…

Il faut commencer par enlever l’aubier et diviser chaque plateau en deux pour ne garder que le cœur exploitable. Choco, Maud et Bruno, à la manœuvre.

Maud, avec le maître d’œuvre Bernard pour reporter au plus près le gabarit sur les plateaux.

Le safran sera composé de 4 éléments assemblés

Pour ça, tout le monde s’y met...

Les couteaux et fourchettes ont pallié l’absence des tiges pour déterminer leurs emplacements; reste à tout assembler.

Les ferrures de Benjamin…

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On a eu du goût et des reines !

Tous les treizouriens et charpentiers de grève étaient conviés à commencer l’année en partageant le repas de midi et la galette des rois.

« Etrangement », il y a eu bien plus de monde qu’un samedi ordinaire de charpente marine : le goût d’être ensemble, surement…

Et le beau temps en prime… jusqu’à la grosse averse qui nous a ramenés vers l’abri plus accueillant du hangar.

Pendant ce temps, Bernard, Olivier, Maud, Maxime & C° planchaient sur le gabarit du nouveau safran de Telenn.

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C’est Noël: tannage et poisson fumé !

A Treizour, le tannage des voiles est une tradition de Noël. Cette année, pour le plaisir de tous, nous avons ajouté une séance de fumage de poisson…

Le jeudi soir, il faut découper des parts dans les filets de saumon et de lieu noir; parts qui doivent être patiemment salées, une à une, avant d’être rincées généreusement…

A la manœuvre: Amandine, Galina, Olivier, Jean-Pierre, Giloup, Talouen, Nicolas, Jean-Claude, Adrien, Axel.

Et puis vendredi le fumage : avant, pendant, après…

Ce midi-là, Treizour « grand seigneur » a offert le repas : patates et poisson fumé, point trop n’en faut...

Maud et Axel ont ramené le bois pour le nouveau safran de Telenn…

Pendant ce temps-là, on tanne les voiles sur les estacades du port-musée.

Et puis d’autres se chargent de la vente des poissons, bouteilles de bière et autres bateaux pop-pop…

Samedi matin à Tréboul, Sabine et Julie…

Samedi après-midi, Jean-Yves place de l’Enfer

Samedi soir, un retardataire en manque de bateaux pop pop…

Et le dimanche, Marion et Ana ont fait des heures sup’ pour vendre le reste des parts de poisson. C’est souvent dans ce « reste » que se cache le bénéfice d’une telle opération: un grand merci à elles !

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Une journée inoubliable…

A balancer l’âme sur Joséphine : par Sabine Leitl

« Trop tard, trop tard, nous sommes en retard!» j’ai dit, la circulation était trop dense pour arriver à l’heure au quai où Joséphine et l’équipe nous attendaient. J’étais un peu nerveuse.
«Pas de stress» a dit Claudio qui nous a accueillis gentiment à coté du parking.
Et c’était comme ça: Tout était calme et sans stress: Les passagers (Rémy, Henri, Babette, Jean-Claude, Claude et moi), le bateau, la mer lisse et pas de vent. Heureusement il y avait du soleil.
C’était ma première navigation sur Joséphine. Le quai était très haut en comparaison du niveau du bateau. «Comment embarquer ?» je me suis demandée. Et puis j’ai vu une toute petite échelle en fer sur le mur. Sur le quai Jean Claude m’a donné un gilet de sauvetage que j’ai mis. Après, je suis descendu prudemment, avant de prendre pied sur le bateau.


D’abord nous avons beaucoup écopé l’eau de la cale et la pompe était dure à manipuler. Tout de suite Henri et Claude ont trouvé le défaut. Assise à coté de la barre je pouvais bien observer comment les voiles avaient été hissées.

Mais il a fallu sortir les avirons car il n’y avait pas de vent. Nous sommes sortis du port à la rame et à la godille puis nous avons toujours attendu le vent. Après une heure, portés par le courant, nous sommes arrivés à hauteur de la plage des Sables Blancs de Tréboul. Mais notre espoir d’avoir une toute petite brise est tombé à l’eau…

Nous nous sommes laissés porter sur les vagues des bateaux à moteur qui sont passés. Nous avons bu un peu du thé au goût du goudron Norvège (thé fumé), mangé un biscuit et apprécié les derniers rayons du soleil. C’était l’heure de faire demi-tour. En ramant un cabillot de la dame de nage s’est cassé. Heureusement il y en avait en réserve.


Bien arrivé au port, la bouée nous attendait tranquillement où le bateau a été soigneusement amarré.


Pour terminer notre navigation nous avons bu «une gorgée pour la manœuvre» chez Jeanine.


Pour moi c’était une journée inoubliable…
Sabine